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Date de création : 16.07.2012
Dernière mise à jour : 07.12.2025
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TROIS CAVALIERS POUR FORT YUMA : POUR GIULIANO GEMMA

Publié le 07/12/2025 à 12:05 par vivelewestern Tags : center sur merci mode mort vedette film
TROIS CAVALIERS POUR FORT YUMA : POUR GIULIANO GEMMA

                                              Trois cavaliers pour Fort Yuma

                                                    (Per pochi dollari ancora)

    .              Calvin J. Paget (Giorgio Ferroni) – 1966

Lancé sur un générique teinté d’harmonica, qui rappelle furieusement le thème de « Pour quelques dollars de plus », mais aussi une distribution solide, emmenée par la vedette italienne Giuliano Gemma, ce western s’annonce engageant.

Aux commandes, Giorgio Ferroni (réalisateur polyvalent un peu comme Henry King à Hollywood), se dissimule derrière le pseudonyme de Calvin J. Paget.            

Le scénario de « Trois cavaliers » est à la fois conventionnel et tarabiscoté : entre le Colorado et le Nouveau-Mexique, Fort Yuma est en danger. Bien que la guerre de Sécession soit terminée, un régiment sudiste qui refuse de se rendre, s’apprête à l’attaquer.

Placé sous les ordres du major Sanders, ce régiment de renégats spécule sur le fait que le fort est mal défendu, ce qui est inexact. Les rebelles, même forts d’un effectif de 800 soldats, courant le risque d’être étrillés, le commandant nordiste Davis décide de déléguer un prisonnier sudiste, le lieutenant Gary Diamond (Giuliano Gemma), pour les prévenir du danger, et les convaincre de plutôt se rendre.

En parallèle, des bandits, commandés par un certain Riggs, projettent de profiter de l’attaque du fort, dont ils ont eu vent, pour s’emparer de la grosse somme d’argent détenue au coffre. 

Ferroni a opté pour une mise en scène classique, sans les outrances de cadrages propres au western italien ; c’est plutôt appréciable, et l’on suit les tribulations du lieutenant Diamond sans peine.

Pour autant, les temps forts de ce western d’exploitation (une scène de pugilat réussie dans un saloon et un mode de torture sophistiqué consistant à exposer la victime sous un soleil brûlant en lui maintenant les yeux ouverts) ne suffisent pas à maintenir notre attention jusqu’au bout.

Giuliano Gemma, qui vient alors de triompher dans « Un pistolet pour Ringo », n’est pas mauvais acteur, mais il ne fait pas de doute qu’il était mieux utilisé dans « Le Dollar troué », du même Ferroni (1965).

La présence, à ses côtés, d’une call-girl blonde prénommée Connie (Cornne dans la v.f. interprétée par Sophie Daumier qui fut la compagne et partenaire sur scène de Guy Bedos) et d’un bandit (Riggs), qui a de faux airs de James Coburn, ne sauve pas « Trois cavaliers » de la banalité, pas plus que la fin du film, assez rythmée.

Diamond doit s’affronter dans un duel à mort avec le capitaine Lefèvre, un traître nordiste qui était de mèche avec le sudiste Sanders et Riggs pour mettre la main sur le magot de fort Yuma.

Lefèvre, prêt à tout pour sauver sa peau, met le feu à une cabane où la blonde Connie, convoitée par Diamond, est détenue. Croyant avoir piégé Lefèvre, Diamond s’expose, mais il n’a plus de cartouche. Lefèvre le pense alors définitivement à sa merci, quand Diamond dégaine un Derringer de son gilet, logeant sans hésiter une balle dans la tête de son adversaire.

Le mot de la fin reviendra à Corinne : « T’es vachement fortiche, cow-boy ».              

 

Christophe LECLERC